70% à 85% des femmes sont concernées par les lésions du périnée, que ce soit après un accouche- ment, à la suite de troubles urinaires ou défécatoires ou d’une
pathologie générale telle qu’une maladie de Crohn.
Si la récupération anatomique et fonctionnelle constitue le processus le plus fréquent, les séquelles restent malheureusement très nombreuses avec un impact sur la qualité de vie sous-estimé.
Toute lésion anatomique ou fonctionnelle du périnée, même non visible, renvoie à l’image globale de la femme et de la féminité.
QUE DISENT LES FEMMES :
« Je n’ose plus aller au club de sport » ; « J’évite les réunions de famille » ;
« Je ne me reconnais plus » ;
« Je n’ose pas me regarder »...
pathologie générale telle qu’une maladie de Crohn.
Si la récupération anatomique et fonctionnelle constitue le processus le plus fréquent, les séquelles restent malheureusement très nombreuses avec un impact sur la qualité de vie sous-estimé.
Toute lésion anatomique ou fonctionnelle du périnée, même non visible, renvoie à l’image globale de la femme et de la féminité.
QUE DISENT LES FEMMES :
« Je n’ose plus aller au club de sport » ; « J’évite les réunions de famille » ;
« Je ne me reconnais plus » ;
« Je n’ose pas me regarder »...
Des analyses plus précises avec les questionnaires de qualité de vie nous ont montré que 50 % des femmes ayant un prolapsus expriment un état dépressif...
Qui l’aurait imaginé ?
Que nous apportent les travaux récents dans ce domaine ?
1 - La connaissance anatomique, classique mais incomplète car décrite sur le cadavre, est complétée par l’analyse biomécanique des muscles et des viscères avec l’IRM dynamique. Un cap a été franchi. On ne parle plus de plancher pelvi-périnéal inerte et figé par définition, mais de diaphragme pelvien et périnéal.
2 - Le travail pluridisciplinaire apporte une meilleure compréhension des interactions entre les viscères. Il n’est plus envisageable de prendre en charge une pathologie urinaire sans avoir réalisé, au préalable, un bilan ano-rectal et mis en place un traite- ment spécifique.
Qui l’aurait imaginé ?
Que nous apportent les travaux récents dans ce domaine ?
1 - La connaissance anatomique, classique mais incomplète car décrite sur le cadavre, est complétée par l’analyse biomécanique des muscles et des viscères avec l’IRM dynamique. Un cap a été franchi. On ne parle plus de plancher pelvi-périnéal inerte et figé par définition, mais de diaphragme pelvien et périnéal.
2 - Le travail pluridisciplinaire apporte une meilleure compréhension des interactions entre les viscères. Il n’est plus envisageable de prendre en charge une pathologie urinaire sans avoir réalisé, au préalable, un bilan ano-rectal et mis en place un traite- ment spécifique.
3 - L’allongement de l’espérance de vie ne permet plus de regarder les pathologies périnéales et pelviennes comme une fatalité inéluctable liée à l’histoire de la vie de la femme.
4 - Les études longitudinales font apparaître le risque de complications ultérieures quand une chirurgie pelvienne est nécessaire... telle la survenue fréquente d’incontinence anale après hystérectomie chez les femmes ayant eu une épisiotomie.
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4 - Les études longitudinales font apparaître le risque de complications ultérieures quand une chirurgie pelvienne est nécessaire... telle la survenue fréquente d’incontinence anale après hystérectomie chez les femmes ayant eu une épisiotomie.
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