Marie est sortie de la salle de cours, les larmes aux yeux, accompagnée par son inséparable amie Maelli qui lui tient le bras, serré.
Nous avions abordé cet après-midi-là des questions d’identité et d’orientation sexuelles en classe de seconde mode. Nous avions défini ces notions à l’aide d’un jeu dit des étiquettes puis d’un abaque de Régnier. Il s’agit d’une série d’affirmations qui aident les jeunes à débattre et à argumenter telles que :
- on peut toujours choisir sa sexualité ;
- on reconnaît un(e) homosexuel(le) à son attitude ;
- tout le monde naît hétérosexuel ;
- l’homosexualité des filles est moins dérangeante que celle des garçons…
Les jeunes en identifiant les stéréotypes peuvent ainsi passer de l’opinion à la réflexion. Marie ne parle pas mais écoute intensément, les yeux grands ouverts, comme hypnotisée. Comme à son habitude, Maelli a un avis sur tout mais accepte volontiers de réfléchir et de revoir sa position lorsqu’elle estime que les arguments de l’autre sont meilleurs que les siens. Pensant au départ que l’on peut choisir sa sexualité, elle se laisse convaincre par Hugo qui lui affirme que non et que tout le monde ne naît pas hétérosexuel. Hugo est très apprécié des nombreuses filles de la classe. Il est animé de désirs transsexuels. Les filles se sentent en confiance avec lui.
Dans nos séances d’éducation à la sexualité, nous traitons toujours d’une question de prévention suivant les besoins de nos élèves. Or, nous savons que beaucoup de jeunes filles de l’établissement subissent des violences à l’extérieur, sur le chemin du lycée ou même de la part du petit ami. Nous avons donc traité des violences sexuelles avec l’abaque suivant :
- la jalousie est une preuve d’amour ;
- quand on se fréquente depuis longtemps, il est normal d’exiger des rapports sexuels ;
- on ne peut pas toujours dire non ;
- les tenues qu’elle porte sont un appel au viol ;
- on doit être prêt à tout pour garder l’autre…
Nous avions abordé cet après-midi-là des questions d’identité et d’orientation sexuelles en classe de seconde mode. Nous avions défini ces notions à l’aide d’un jeu dit des étiquettes puis d’un abaque de Régnier. Il s’agit d’une série d’affirmations qui aident les jeunes à débattre et à argumenter telles que :
- on peut toujours choisir sa sexualité ;
- on reconnaît un(e) homosexuel(le) à son attitude ;
- tout le monde naît hétérosexuel ;
- l’homosexualité des filles est moins dérangeante que celle des garçons…
Les jeunes en identifiant les stéréotypes peuvent ainsi passer de l’opinion à la réflexion. Marie ne parle pas mais écoute intensément, les yeux grands ouverts, comme hypnotisée. Comme à son habitude, Maelli a un avis sur tout mais accepte volontiers de réfléchir et de revoir sa position lorsqu’elle estime que les arguments de l’autre sont meilleurs que les siens. Pensant au départ que l’on peut choisir sa sexualité, elle se laisse convaincre par Hugo qui lui affirme que non et que tout le monde ne naît pas hétérosexuel. Hugo est très apprécié des nombreuses filles de la classe. Il est animé de désirs transsexuels. Les filles se sentent en confiance avec lui.
Dans nos séances d’éducation à la sexualité, nous traitons toujours d’une question de prévention suivant les besoins de nos élèves. Or, nous savons que beaucoup de jeunes filles de l’établissement subissent des violences à l’extérieur, sur le chemin du lycée ou même de la part du petit ami. Nous avons donc traité des violences sexuelles avec l’abaque suivant :
- la jalousie est une preuve d’amour ;
- quand on se fréquente depuis longtemps, il est normal d’exiger des rapports sexuels ;
- on ne peut pas toujours dire non ;
- les tenues qu’elle porte sont un appel au viol ;
- on doit être prêt à tout pour garder l’autre…