Il relate alors l’analyse du petit Hans (5 ans) dans laquelle il découvre l’angoisse de castration propre à cet âge et l’appréhension de la différence des sexes par les enfants. Il ajoute : « C’est à l’école d’abord qu’il appartient de ne pas éluder la mention qui a trait au domaine sexuel. La curiosité de l’enfant n’atteindra jamais un niveau très élevé pourvu qu’elle soit satisfaite de façon appropriée à chaque niveau de l’enseignement». Des psychanalystes plus contemporains (Françoise Dolto, Didier Dumas) avaient constaté que les parents éprouvaient des difficultés à parler sexualité avec leurs enfants. De même, les enfants peuvent éprouver quelques réticences à aborder le sujetque ce soit dans des familles très privilégiées ou d’origine immigrée.
ET À L’ÉCOLE ? QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ?
Dans l’enseignement primaire, l’éducation à la sexualité, prise en charge par des professionnels volontaires (infirmières, professeurs, partenaires agréés), n’est pas pratiquée partout. Tout dépend de la volonté des professionnels, du chef d’établissement et de la bienveillance des parents. Certains, hostiles, s’y opposent, empêchant la parution du guide « Repères à l’éducation à la sexualité » pour l’enseignement maternel et primaire.
ET À L’ÉCOLE ? QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ?
Dans l’enseignement primaire, l’éducation à la sexualité, prise en charge par des professionnels volontaires (infirmières, professeurs, partenaires agréés), n’est pas pratiquée partout. Tout dépend de la volonté des professionnels, du chef d’établissement et de la bienveillance des parents. Certains, hostiles, s’y opposent, empêchant la parution du guide « Repères à l’éducation à la sexualité » pour l’enseignement maternel et primaire.